Ma sorcière bien aimée [PV Bonnie & Tyler] (!Hot!)

Je remontais en courant mon allé. Cela devait bien faire une heure que j'étais parti faire mon footing,
tentant en vain de me calmer. Mais la tension était trop forte. « Est-ce qu'elle va venir? ». La question tournoyait sans cesse dans ma tête, refusant de me laisser en paix; « tu verras bien bon sang, arrête avec ça ! Tu n'as jamais stressé pour ce genre de chose, encore moins pour des filles ! » Essayais-je de me raisonner. Mais je n'y arrivais pas, l'attente me rendait fou, le fait de ne pas savoir me faisait me sentir impuissant.

Arrivé sur le perron je n'étais toujours pas calmé, j'étais en sueur, et je commençais à être de très mauvaise humeur. Avec rage je me débarrassai de mon débardeur. Je me posai deux minutes dans le salon, la tête entre les mains. Pourquoi n'arrivais-je pas à me la sortir de la tête ? Pourquoi m'obsédait-t-elle ce point? Tant de questions qui demeuraient sans réponse. Je me sentais brûlant, agressif, empli
d'un désir bestial. La pleine lune se rapprochait dangereusement. La bête allait prendre le contrôle et pas qu'un peu, vu le tourbillon d'émotions qui déferlaient en moi à cause d'elle. Je me demandais si c'était en fait une bonne idée de lui avoir demandé de venir... Bien que plus les heures passaient plus je doutais de sa venue, si elle se décidait à se ramener je ne pourrais peut être plus répondre de moi. « Oh, on verra ça sur le moment ! » me dis-je, de toute façon mon humeur était assez massacrante comme a, pas besoin de rajouter en plus l'anxiété d'avoir à me maîtriser. J'aurais du l'éloigner de moi comme j'avais prévu de le faire depuis le début, malheureusement, je l’avais dans la peau. J’avais pourtant essayé de me la sortir de la tête, en voyant d'autres femmes ; mais personne ne la remplaçait à mes yeux, et elle revenait constamment dans ma tête. J'en étais arrivé au point de ne désirer qu'elle, de ne voir qu'elle. Toutes les autres femmes me laissaient à présent complètement indifférent. « Et bien, mon pauvre ty, si tu peux même plus baiser avec des canons, t'es foutu ! Cette fois c'est mort pour moi et ma réputation !» Le fait de penser à Bonnie me donnait des palpitations. Je soufflai un bon coup. Je me sentais si brûlant, pire que de la fièvre. La meilleure idée qui me vint à l'esprit : une douche froide, cela calmerait peut être ma température et mes ardeurs par la même occasion...
Je grimpai donc à ma chambre, laissant la porte d'entrée ouverte au cas où l’intéressée répondrait à
mon appel. Sans préambule, je me déshabillai, entrai dans la douche et ouvris à fond le jet d'eau froide. Au contact de ma peau un nuage de vapeur se dégagea. L'eau commençait à devenir tiède...

Cela faisait quelques jours maintenant que je n'avais plus fait attention à Tyler. Depuis ce fameux jour. Enfin, quand je dis " ne plus faire attention à lui " c'est complétement faux en fait. Je faisais tout pour l'éviter dans les couloirs du lycée. Il ne s'en était surement pas rendu compte. Mais depuis, ma meilleure amie ne me faisait plus confiance et je la sentais m'échapper, tout ça par la faute de Tyler. Quelqu'un que nous détestions auparavant ! Mais est ce que j'avais changé d'avis depuis ? Je soupirais. Tout était très confus dans ma tête je ne savais plus quoi penser de lui. Je me prenais la tête dans les mains. Qu'est ce que j'allais faire alors ? Je ne savais pas si c'était une bonne idée d'aller chez lui... Mais je voulais vraiment parler de ce qui s'était passer la dernière fois avec lui. Que faire !? Bon après tout, il ne pouvait pas me faire de mal. Bien sur j'ai senti qu'il n'était pas comme tous les autres humains mais je n'avais pas réussi a savoir qui il était exactement. Mes pouvoirs n'étaient pas encore très efficaces mais si il le fallait je brulerais avec plaisir les fesses de Tyler !
Je pris donc ma voiture et partis pour destination ; les appartements de Tyler. Quelques minutes plus tard j'étais devant une porte ouverte. Pouvais-je entrer ? Je toquais et pénétrais dans la pièce. Je regardais autour de moi. Pas de Tyler en vue. Par contre, j'entendais de l'eau couler. Il prenait donc sa douche. Je décidais alors de m'asseoir sur son lit en l'attendant.

Toujours sous la douche je sentais que l'eau qui coulait sur moi était à la même température que mon corps maintenant. Je poussai un cri rageur et frappai le robinet. Je sortis de la douche, et je me rendis que compte que dans ma précipitation toute à l'heure je n'avais pas pris de serviette. Je sortais donc de la salle de bain, ruisselant et... dans le plus simple appareil. Je réalisais soudain que quelqu'un était assis sur le lit. Et me fixait avec des yeux ronds comme des billes.

- Oh, Bonnie !

J'avais honte de ressentir ça mais je dois avouer qu'à la vue de la demoiselle mon cœur se mit à battre la chamade et une joie énorme sembla exploser en moi. C'était limite si je n'allais pas me précipiter pour l'embrasser. Je me rappelais alors que j'étais nu, entièrement nu devant elle. Je n'ai jamais était pudique mais vu son air je m'empressai d’attraper le premier truc me passant sous la main. Un ballon de football vint alors cacher mes parties intimes. Je pris conscience de l'allure que je devais avoir comme ça.

- J'ai toujours rêver de poser dans le calendrier des Dieux du stade... Lançais-je en essayant de détendre l'atmosphère.

J'allais vers mon armoire me déplaçant parallèlement à elle, pour éviter de lui montrer plus que ce qu'elle n'avait déjà vu, c'est à dire pratiquement rien. Un sourire apparut sur son visage devant ma démarche. Je n'avais jamais été aussi comique de toute ma vie...
Sans me retourner j'ouvris la porte du meuble ce qui se révéla assez périlleux de dos, mais après quelques efforts je réussis à attraper un caleçon et un pantalon – c'était déjà ça – et repartit en direction de la salle de bain reprenant la même démarche précédemment utilisée. Mais au lieu de m'affliger la situation me fis éclater de rire. Je retournais, ne pouvant m'arrêter de rire, dans la salle de bains. J'enfilais mon caleçon et mon pantalon à la vitesse grand V et me précipitai à nouveau dans la chambre de peur qu'elle n'est décidée de fuir après ma brillante entrée. Je constatais avec soulagement que Bonnie était toujours là, à la même place.

- Bonjour, quand même et euh... Désolé ? Ma réponse sonnait presque comme une question ne sachant pas si je devais me confondre en excuses ou pas.

Également je ne savais pas si je devais l'embrasser après ce qui c'était passé au lycée. Je décidais que non, je préférais passer pour un timide ou je ne sais quoi d'autre plutôt que de me prendre un refus. Je sentais à nouveau l'hilarité monter en moi en allant m'installer à côté d'elle. A peine assis j'éclatais de rire ne pouvant réprimer cette envie. A cet instant je me redis compte que je ne rigolais pas souvent, pour ne pas dire jamais... C'était bien la première fois que j'avais à ce point envie de rire, et ça faisait du bien !

J'entends un cri rageur venir de la salle de bain. Et c'est sans nul doute, Tyler Lockwood. Je remarque que ces derniers temps il s'énerve souvent. Toujours en train de râler. Mais j'avoue ne pas y porter grande attention. J'entends ensuite l'eau s'arrêter de couler. Mon cœur se met à battre un peu plus vite. Il n'allait pas tarder à arriver. Je me tripote un peu les doigts en l'entendant venir. Puis mes joues deviennent écarlates, mes yeux se font grand comme des soucoupes et devant moi se trouve Tyler, nu comme un ver. Oh mon dieu.

- Oh, Bonnie !

Je me passais la main dans les cheveux, me mordant la lèvre inférieure et en évitant, le plus possible, de regarder trop bas... Mais merde pourquoi faut-il qu'il soit tête en l'air comme ça !? Il n'aurait pas oublié cette serviette si c'était le contraire.
Mes joues ne pouvaient pas être plus rouge, il devait surement rire de cette situation.. Je le vis prendre un ballon de football pour le placer au niveau de ces parties intimes. Ouf!

- J'ai toujours rêver de poser dans le calendrier des Dieux du stade... Lança-t-il, surement pour détendre l'atmosphère.

Et ça marcha. Je me mis à rire. Cette situation était très ironique en fin de compte. Je levais les yeux au ciel, le sourire aux lèvres. Il me faisait marrer avec son ballon. Et mon hilarité s’amplifia quand il se mit à traverser la pièce, se déplaçant parallèlement. J'étais morte de rire. Je m'arrêtais pas ! Je n'étais plus du tout gênée.
Il eut un peu de mal à prendre un caleçon et un pantalon mais il y arriva. Trop fort ce Tyler Wink

. Puis il se dirigea vers la salle de bain, dans la même démarche. Ça me faisait un peu pensé au pas chassé...
Il revenu peu après, habillé.

- Bonjour, quand même et euh... Désolé ?

Un sourire se dessina sur mes lèvres et je le regardais s'asseoir à mon côté. Et une fois assis il parti dans un énorme fou rire et je le rejoignais assez vite. Je n'arrivais plus à me controler. Je n'en pouvais plus. Je m'appuyais contre lui et calais ma tête contre son épaule, toujours en train de rire. Je n'arrivais même plus à parler !!

Spoiler:

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Bonnie n'avait même plus la force de me répondre, des soubresauts secouaient son corps tout entier, et cela ne fit que me faire rire d'avantage. Elle ne m'en voulait pas c'était l'essentiel. Elle posa sa tête sur mon épaule, toujours perdue dans notre fou rire.
Sa proximité me fit soudain très vite réagir. L'odeur de ses cheveux se mit à chatouiller mes narines, son rire tintait dans mes oreilles et son corps touchant le mien me fit frissonner. Je sentis le désir monter d'un coup, et attrapais sa chevelure flamboyante d'une main. Je la regardai dans les yeux, me retenant de plonger mes lèvres contre les siennes. Je m'approchais tout près de son visage mais sans la toucher cependant.

- Tu m'as manqué, tu sais. Lui susurrai-je avec un petit sourire. Qu'est ce qui t'as enfin décidé à venir ? Je désespérais de te voir un jour franchir le seuil de ma porte.

Je fis glisser mes doigts sur sa joue, caressant sa peau douce. C'était un régal de l'avoir à mes côtés mais c'était aussi extrêmement dur de me maîtriser et de ne pas penser à autre chose qu'au fait que nous nous trouvions sur mon lit et de ce que nous pourrions y faire. D'autant plus que l'excitation qui ne survenait plus avec les autres filles revenait au galop avec elle. Ma main descendit le long de son bras puis sur sa main que je déposais sur mon cœur. Oui c'est vrai en temps normal je n'avais rien d'un joli cœur mais aux grands maux les grands remèdes. Et je savais qu'avec Bonnie les sentiments primaient avant la baise alors autant y aller franco.

- Tu ne vas quand même pas me faire faux bond cette fois, si? Lui demandais-je en prenant un air plein de sous entendus. Je ne sais pas si mon cœur le supporterait... Rajoutais-je sur un faux ton de martyre, en espérant lui décrocher un sourire.

Spoiler:

Il attrapa doucement ma chevelure de sa main et approcha son visage du mien mais sans me toucher. Mon coeur se mit à battre plus vite qu'avant. Mais pourquoi me faisait-il cet effet là bon sang ? Je me mis à regarder ses lèvres et détournais vite le regard. Je ne voulais pas l'embrasser. Non. J'étais venue là pour m'expliquer avec lui pas pour nos terminions bouche contre bouche allongés sur le lit !

- Tu m'as manqué, tu sais. Qu'est ce qui t'as enfin décidé à venir ? Je désespérais de te voir un jour franchir le seuil de ma porte.

Je lui fis quand même un petit sourire. Alors comme ça je lui avais manquer ? Oh, trop beau ! Après est-ce que c'était vrai ou juste pour me draguer...
Il fit glisser un de ces doigts sur ma joue pour la caresser. Je frémis en me mordant la lèvre. Je me retenais de secouer la tête. Je n'étais pas venue pour ça... mais qu'est ce que j'aimais ça !

- Tu ne vas quand même pas me faire faux bond cette fois, si? Me demanda-t-il avec un air plein de sous entendu. Je ne sais pas si mon cœur le supporterait...

C'est vrai je pouvais partir mais alors venir n'aurait servi à rien. Et je n'aurais pas eu mes réponses.

- Tu ne vas quand même pas me faire faux bond cette fois, si? Me demanda-t-il. Je ne sais pas si mon cœur le supporterait...

Je souris. Disais-il vrai ? Il fallait vraiment que je le sache. Cela me tourmentait au plus haut point !

- Ton petit cœur ne supporterait pas ça ? demandais-je en posant ma main sur son coeur. Pourquoi donc ?

Je lui fis un petit sourire avant de passer à la phase "sérieuse". Je voulais vraiment savoir si il ressentait quelque chose pour moi ou si c'était juste pour le fun.. Je relevais la tête et le regardais.

- Alors, pourquoi voulais-tu tant que je vienne te voir ? Tu pouvais tout simplement oublier et passer à autre chose...

- Ton petit cœur ne supporterait pas ça ? me demanda-t-elle lorsque sa main se posa sur mon cœur. Pourquoi donc ?

Je m’apprêtais à la charrier encore un peu lorsqu'elle releva la tête vers moi. Elle arborait un air très sérieux, que je trouvais évidemment irrésistible... Mais je me contenais du mieux que je pouvais, je n'avais pas envie qu'elle se mette à croire que je me moquais d'elle.

- Alors, pourquoi voulais-tu tant que je vienne te voir ? Tu pouvais tout simplement oublier et passer à autre chose...

Sa question me fit sourire malgré moi, " tu pouvais tout simplement oublier et passer à autre chose", non jutement je ne pouvais pas, mes sentiments allaient contre ma volonté.
Je la regardais tout aussi sérieusement.

- Oh oui j'ai essayé de passer à autre chose! Mais je n'y arrive pas, tu hantes mes pensées, tu es la seule personne que je supporte et que j'ai envie de voir. C'était sorti tout seul mais au moins c'était dit. Alors plutôt que d'aller contre mes envies, je préfère les assumer. **Cela m'évitera par la même occasion de devenir dingue** Pensai-je.

Car c'était exactement ça, elle me rendait dingue, je n'étais plus qu'un esclave, esclave des sentiments que j'avais pour elle. Je n'étais cependant pas sûr que "sentiments" soit le mot approprié, pour l'instant "obsession ou pulsion" conviendrait mieux mais que ce soit l'un ou l'autre le résultat à mes yeux était le même. Il fallait que je la possède pour que mon esprit me laisse enfin en paix **et que ma libido soit assouvie**. J'observais Bonnie, ma réponse avait semblait la laisser hésitante, mais comme toujours je n'étais jamais sûr de ce qu'elle pouvait penser. C'était plus facile quand je m'amusais seulement à la martyriser. Quoique ça ne devait sûrement pas être de son avis...

- Écoute Bonnie, ce que je viens de dire est sûrement nul, tu t'attends peut être à une belle déclaration d'amour, mais ce n'est pas mon truc désolé. Je ne suis pas le prince charmant et je ne le serais jamais.

Autant qu'elle le sache après tout, car de ce côté là elle risquait d'être déçu si elle s'attendait au gentil garçon amoureux. La décision lui appartenait maintenant, mais je n'avais pas encore dit mon dernier mot.

- Oh oui j'ai essayé de passer à autre chose! Mais je n'y arrive pas, tu hantes mes pensées, tu es la seule personne que je supporte et que j'ai envie de voir. Alors plutôt que d'aller contre mes envies, je préfère les assumer.

Je ne pouvais retenir un sourire, petit soit-il. Je ne voulais rien laisser paraitre avant d'avoir été sure. Alors comme ça c'était pas des mythos ? Waouw, ça changeait beaucoup de chose en fait. Elena comprendrait si je lui disais ce qu'il m'a avouer. Je n'aurais pas à me sentir coupable, comme si je l'avais trahie.

- Écoute Bonnie, ce que je viens de dire est sûrement nul, tu t'attends peut être à une belle déclaration d'amour, mais ce n'est pas mon truc désolé. Je ne suis pas le prince charmant et je ne le serais jamais.

Je lui souriais franchement cette fois-ci. Je ne le voyais vraiment pas comme le prince charmant, oh ça non ! C'est vrai que j'étais plutôt du genre à rechercher le grand amour, une relation qui dure.. Mais bon, je ne me voyais pas du tout oublier Tyler. Ce serait bien trop dur à mon avis.

- Je sais Tyler. Je n'ai jamais dit le contraire. Mais..., je haussais les épaules avec un petit sourire, ça ne me gêne pas.

Je ne savais pas du tout dans quoi je me lançais. Je savais que c'était risqué mais j'en avais tellement envie.

- Je sais Tyler. Je n'ai jamais dit le contraire. Mais..., elle haussa les épaules avec un petit sourire, ça ne me gêne pas.

Je ne m'attendais pas à ça, je ne pensais pas qu'elle se donnerait aussi facilement, ça en perdait même de l'attrait à mes yeux. Mais pour l'instant cela n'avait pas d'importance, elle avait accepté, je pouvais enfin avoir ce que je désirais depuis des semaines! Je pris son visage entre mes mains et lui donnait un long et langoureux baiser. Elle s'attendait peut être à ce que je lui réponde mais à quoi cela servait de parler quand on pouvait faire ça. Mon baiser se fit plus passionné, je l'attrapais et l'allongeais sur le dos. Je fourrais mon visage dans son cou, respirais à fond ses cheveux. Je pressais mon corps contre le sien. J'avais du mal à rester doux dans mes gestes, je tremblais de partout. La seule envie que j'avais était de la prendre là tout de suite. Cette envie cognait sérieusement contre mes tempes et des grognements s'échappaient de ma gorge au fur et à mesure que que ma respiration s'accélérait.
Ma main se glissa sous son haut, et je la sentis assez tendue. Je m'arrêtai, ce qui était un exploit en soit et la regardait essayant de déchiffrer si j'allais trop loin ou pas, chose que je n'avais jamais faite. Cependant je ne me préparais pas à l’éventualité qu'elle dise non, on allait pas s'arrêter en si bon chemin, j'espérais qu'elle n'était pas venue que pour faire la causette.

- Euh... Ma voix était quelque peu éraillée... On peut s'arrêter là si tu veux, lui proposai-je avec un air entendu. Mais tu sais je suis pas le genre de mec qui va rester assis sur son lit à taper la discute...

Comme d'habitude j'étais plutôt brut dans ma façon de m'exprimer et ne passait pas par quatre chemins. Au vue de ce que je venais de dire soit ça passait soit ça cassait...

Tyler ne dit rien à la suite des mots qui était sorti de ma bouche. Comme si il était...déçu. Il aurait voulu que je fasse quoi ? Que je dise "Désolée je ne ressens rien pour toi, tu n'es pas du tout mon style, je préfère partir " ? Je ne le comprenais plus. Peut-être que je m'étais trompée en fin de compte. Il était peut-être comme tous les autres ; je me donne facilement à lui et du coup, cela enlevait tout le désir qu'il éprouvait pour moi. Bon, je pouvais aussi me tromper mais alors pourquoi avait-il cet air ? Comme si la lueur qu'il avait dans ses yeux quand il les posais sur moi avait..disparu quelque peu. J'en étais dévasté mais essayais de ne pas le montrer. Je m'empêchais de soupirer. Je n'aurais pas du venir. Cela me faisait plus de mal que de bien en fin de compte. Oui je ressentais toujours quelque chose pour lui mais si ce n'est plus tout à fait réciproque, à quoi bon ? Après j'ai toujours tendance à exagérer un peu , je vous l'avoue. Mais cela me faisait tant de mal. Il n'était pas fait pour moi. Nous étions tous les deux si différents ! Il était l'opposé de moi. Mais malgré ça je ne pouvais empêcher mon petit cœur de battre pour lui. La vie était parfois surprenante. J'étais tellement dans mes pensées que j'avais pas remarquer qu'il n'avait rien répondu à ce que je venais de dire. Pourquoi ? Peut-être voulait-il que je parte... Mais mes peurs s'envola aussitôt quand je vis Tyler se baisser et me prendre mon visage dans ses mains pour m'embrasser langoureusement. Je restais figée un bon moment. Alors là, je ne comprenais plus rien du tout !! Ce mec était quand même assez spécial dans ce genre. Mais où je vais chercher des hommes comme ça, moi... Son baiser se fit plus passionné encore et m'attrapa pour m'allonger sur son lit. Il fourrait son visage dans mon cou et humait mes cheveux. Je fermais les yeux en me mordant les yeux. Il pressa son corps contre le mien. Mon cœur battait si vite.. ( Ce serait bien que je fasse un arrêt cardiaque, ça pimenterait un peu ! xD * soorrs * ) Je le sentais trembler de tout son être. Puis il passa sa main sous mon T-shirt et je me tendis. Cela me faisait du bien. Mais je savais ce qu'il voulait faire et je ne voulais pas perdre ma virginité. Pas avec lui. Enfin, pas en sachant qu'il le faisait juste pour le sexe. Le coup du prince charmant ne me dérangeait pas mais je n'allais pas coucher avec lui juste pour le remplir de plaisir. Je suis tout sauf une pute, merci. Mais en même temps, je voulais vraiment être plus proche de lui, me sentir fondre en lui ... Le dilemme de ma vie !! Holala pourquoi fallait-il que je craque sur lui ? Il arrêta son geste et me regarda dans les yeux. Ah! C'était à son tour de ne pas me comprendre maintenant.

- Euh... On peut s'arrêter là si tu veux, me proposa-t-il avec un air entendu. Mais tu sais je suis pas le genre de mec qui va rester assis sur son lit à taper la discute...

Je soupirais. Ça devait arriver. Je voyais bien que pour lui seul ça comptait. Mais en même temps, je voulais pas vraiment qu'il sache que j'étais vierge. Je ne voulais même pas imaginer sa réaction. Mais rolala que j'en avais envie ! Le seul fait de sentir son corps si près me faisait frémir. Je me mordais la lèvre inférieur. Quel choix ! Le plus dur de toute une vie. Mon cœur se mit à battre plus fort sous la pression. En gros c'était soit je partais et c'était finit entre lui et moi - enfin, faudrait déjà que ça est commencer parce qu'il a oublié un petit détail, il a une copine - ou je restais là et perdais ma virginité avec un mec qui peut-être n'en aurait peut-être plus rien à foutre de moi après. Je fermais les yeux quelques instants et les rouvrais pour plonger mon regard dans celui de Tyler avant de l'embrasser avec fougue et d'entourer sa taille de mes jambes. J'avais choisi la deuxième option. Parce qu'au moins j'aurais tout tenté pour que lui et moi ça fonctionne. Même si se serait de courte durée...

Après ma belle intervention, son regard devint absent, elle semblait réfléchir, être indécise. Son visage trahissait toutes ses appréhensions. Je lui faisais vraiment aussi peur que ça?
Rien qu'à cette pensée je jubilais intérieurement. J'étais sûr qu'elle allait partir de toute façon après ce que je venais de dire, si elle n'avait pas envie de moi elle n'avait pas le choix. Elle cherchait sûrement le meilleur moyen de me le dire. Elle était trop bonne cette Bonnie...
Pff non mais elle croyait quoi, que j'allais me mettre à pleurer ou quoi. Je commençais déjà à m’énerver tout seul, pensant qu'elle avait pitié de moi lorsqu’elle me sauta littéralement dessus en m'embrassant goulument et entourant ma taille de ses jambes.
Alors là si je m'attendais à ça! Me serais-je trompé sur ma petite Bonnie, ne serait-elle pas si innocente que ça?

- Tu es sûre de toi? dis-je dans un souffle entre deux baisers.

Mais je n'attendis même pas sa réponse, pour moi sa réaction était sans équivoque. Je plaquais à nouveau sa bouche contre la mienne, en poussant déjà des soupirs de plaisir.

- Seigneur que tu sens bon! Murmurai-je à son oreille. Jamais je ne me lasserais de cette odeur.

Je pivotais et l'allongeais sur le lit déposant sa tête sur l'oreiller et l'embrassant de plus belle. Je me redressais et vis ses magnifiques yeux bleus me détailler, un rien hésitant. Mais je ne lui posais plus de questions sur l'hésitation qui semblait émaner d'elle et dont je ne comprenais pas tellement le sens à vrai dire. De toute façon c'était trop tard, elle avait eu l'occasion de partir si elle le voulait et elle ne l'avait pas fait, donc elle acceptait de se donner à moi. Sur ces bonnes paroles, j'agrippais son haut et n'ayant pas la patience de le lui enlever, je le déchirais d'un coup. Je poussai un grognement de satisfaction, j'avais de quoi à être fier en plus, déchirer un t-shirt à main nu c'est pas donné à tout le monde de pouvoir le faire.
Je me penchais et embrassais sa gorge tout en descendant verticalement entre ses seins et sur son ventre. Par la même occasion j'abaissais ses bretelles de son soutien-gorge. Arrivé en bas de son ventre je m'écartais, et défis la fermeture de son jean avant de l'envoyer valser dans un coin de la pièce. Elle était enfin là sous mes yeux, en sous-vêtements, dégageant une aura si innocente, que cela me faisait frémir. Je dégageais les draps sous elle d'une main.

- Tu es si belle... Oh Bonnie... lui susurrai-je partout où mes lèvres se déposaient sur son corps.

Une étrange sensation s'élevait en moi, mais pour l'instant seul mon désir était maître et il comptait bien le rester.

<< Seigneur que tu sens bon! Murmura-t-il à mon oreille. Jamais je ne me lasserais de cette odeur. >>

Il me le répétais souvent. Moi je ne pensais pas avoir une odeur particulière mais je ne pouvais réprimer un sourire. J'aimais beaucoup qu'il me dise ça. Je me sentais si bien. Comme si il avait de vrais sentiments à mon égard. Parce que je ne voyais pas l'intérêt de me dire que je sentais bon si il faisait ça que pour le sexe hein. Sinon c'était qu'il était un peu con. .. Il pivota et m'allongea sur le lit, posant ma tête sur l'oreiller. Mes lèvres n'étaient jamais libres, il était toujours à m'embrasser, encore et encore. Et ça ne me dérangeais pas du tout. Il se redressa et du voir quelque chose dans mes yeux parce qu'il s'arrêta - pour une durée de 2 secondes à peu près. Il avait du voir un peu d'hésitation dans mon regard. Mais c'était normal. Lui il avait couché avec toutes les nanas du lycée ,à part peut-être quelques unes qui n'étaient pas tomber sous son charme. Moi non, c'était tout autre chose. Mais lui, ne le savait probablement pas. Donc je disais : il s'arrêta quelques instants pour tout de suite, non pas enlever hein, mais pour réduire à néant mon T-shirt. Peu de gens arriveraient à faire mais j'étais contente qu'il y arrive lui. Ça m'excitait beaucoup mais j'essayais de ne pas trop le montrer. Il se pencha et m'embrassa la gorge en descendant vers ma poitrine et mon ventre. Je me mordis la lèvre inférieure pour retenir un gémissement. Il baissa les bretelles de mon soutien-gorge - heureusement j'en avais mis un assez sexy aujourd'hui - et arrivé au bas de mon ventre, il s'écarta pour baisser la fermeture éclair de mon jean avant de l'envoyer à travers la pièce. Je frémis. Je me retrouvais en sous-vêtements devant lui. Et cela - je l'avoue - me gênait un peu. Mais bon, Tyler avait l'air d'apprécier ce qu'il avait sous les yeux alors au revoir la gêne !

<< Tu es si belle... Oh Bonnie... >>

Il dégagea le drap qui était sous mon corps d'une main. Je lui souris, j'enlevais son T-shirt,avec son aide. Bah oui moi j'ai pas ses muscles hein. Et en parlant de muscles, je comprenais mieux pourquoi y pouvait déchirer facilement mon haut. Il avait des abdos à tuer ce mec ! Il comprit que je voulais nous faire pivoter et une seconde après je me retrouvais sur lui. Je ne pouvais pas le faire basculer avec mes 55 kg. Il faisais peut-être 3 fois mon poids ce gars! Je me penchais pour embrasser son merveilleux torse. Je descendais encore un peu pour défaire la fermeture de son bas et de le lui enlever. Je me retenais de rire - ça aurait un peu casser l'ambiance - parce que j'avais mis un peu plus de temps que lui à retirer son jean mais il comprendrait surement pourquoi. Je remontais à ses lèvres pour les embrasser sauvagement.

Après m'avoir retiré mon t-shirt, elle se mit sur moi et m'embrassa le torse. Je frémis de plaisir. Elle retira mon jean tant bien que mal et m'embrassa à nouveau fougueusement. Un feulement sourd montait dans ma gorge. Je sentis l'animal en moi assouvir aussi son désir. C'était lui qui me tourmentait depuis des jours et des jours, ne pouvant satisfaire son envie, avoir Bonnie. J'avais l'impression de ne pas réaliser. Sans prévenir je la basculais et me remis à nouveau sur elle. J'inondais son corps de baisers, essayant de l'exciter au maximum. Je défis son soutien gorge et passais ma main sur ses seins, je les embrassais également avec avidité. Je ne pouvais plus attendre, je me débarrassais de mon caleçon et tirais mon tiroir de chevet pour attraper une capote. Idée qui m'était venue à l'instant même, et qui m'étonna fortement d'y avoir pensé. J'étais plutôt fier de moi sur ce coup là. Je la posais à côté d'elle et... attendis. Sauf qu'elle me regarda et ne bougea pas. Bon peut être qu'elle n'aimait pas faire ça, sans m'offusquer -je m'en moquais éperdument-et pour ne pas perdre de temps je me l'enfilais tout seul. Je repris à nouveau de l'embrasser et la débarrassais par la même occasion de sa culotte. Je fis glisser ma main sur son ventre, la passant sur ses hanches et elle sembla soudain euh crispée.

- ça va? Murmurai-je dans une voix rauque, le souffle court. Quelque chose ne va pas?

Je n'avais pas envie de perdre de temps, je n'en pouvais plus c'était vrai. Et d'habitude je me fichais complètement des détails de ce genre. Mais bon là c'était Bonnie et depuis le temps que j'attendais ça et la manière dont je l'avais désirée ces temps ci je voulais que ce soit parfait pour elle aussi. Génial on allait me rebaptisé Saint Tyler de Fell's Church. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher, je sentais qu'elle me cachait un truc. Je tentais de reprendre mes caresses et essayait de me mettre entre ses jambes mais sa crispation demeura. Elle ne me refusait pas et ne me repoussait pas, mais il y avait quelque chose je le sentais. Je me rapprochais de son visage.

- Tout va bien? J'essayais de me montrer gentil ce qui n'était pas facile pour moi, elle n'imaginait pas ce que j'étais en train de faire! Tu peux me dire si il y a quelque chose qui a pas, tu sais, tu peux tout me dire... Tentais-je d'insister.

J'hésitais presque à attendre sa réponse , j'avais envie de faire comme si je n'avais rien remarqué et finir ce qu'on avait commencé. J'avais trop peur que soudain elle me dise qu'elle n'en avait plus envie, je ne l'aurais pas supporté. J'essayais à grand peine de me maîtriser et attendis tout de même sa réponse.

Il se débarrassais de son caleçon et tira le tiroir de sa table de chevet pour en sortir une capote. Bonne idée. J'avais carrément oublier et heureusement qu'il y avait penser, lui. Je ne voulais pas vraiment me retrouver avec un truc qui gigote dans le bide. J'avais assez de problèmes comme ça. Alors tomber enceinte à 18 ans : non merci. Puis, il posa la capote à mon côté. Attendait-il que je lui la mette ? Et bah laisse tomber mon gars. J'étais déjà rester ici pour le faire avec toi, un mec qui lui le fait pratiquement tous les jours alors stop. Il le comprit bien vite et le fit lui même, sans s'offusquer. Je ne le voyais pas se "blesser" pour une chose aussi débile que ça. Il m'embrassa encore et encore et par la même occasion me débarrassa de ma culotte. Chose qui devait arriver de toute façon - vous m’appelez quand vous trouvez le moyen de coucher avec un mec avec votre culotte ! Il fit glisser sa main moite sur mon ventre puis sur mes hanches et je me crispais. Je n'avais pas envie que ça s'arrête, nan, mais je me rendais compte que j'allais coucher avec Tyler. Celui qui faisait tout pour me rendre la vie compliquée. Et puis je paniquais aussi à l'idée de ce qu'il penserait de moi. Quand il se rendra compte que je suis bel et bien verge. Déjà que mes joues étaient rouge...

<< Ca va? Quelque chose ne va pas? >>

Et bah v'la le moment de lui dire apparemment. Halala la merde. Je sentais mon pouls s’accélérer. Il n'allait pas assez vite comme ça...

<< Tout va bien? Tu peux me dire si il y a quelque chose qui a pas, tu sais, tu peux tout me dire... >>

Je me mordais la lèvre. Il était si gentil. Rooh et puis crotte ! Il ferait quoi ? Il me fouterai à la porte, il se moquerait de moi ? Bah qu'il le fasse hein, je ne pouvais pas l'en empêcher.

<< Tyler... Ma voix était faible, c'est sorti de ma bouche tel un murmure. Je suis vierge. >>

Je n'osais le regarder.

- Tyler... Sa voix semblait faible, tel un murmure. Je suis vierge.

Aussitôt ces paroles prononcées elle détourna les yeux. Sur le coup je ne réagis pas de suite, j'étais quelque peu surpris par sa "révélation", je ne m'y attendais pas. J'avais bien sur déjà songé au fait que Bonnie pouvait être encore vierge mais je n'y avait pas spécialement prêter attention. Bon il fallait que je trouve quelque chose à dire, un truc bien pour changer. Pour qu'elle comprenne que cela ne me repoussait pas au contraire, j'étais heureux de savoir qu'aucun homme ne l'avait encore jamais touché que c'était moi qui allait être le premier. L'intérêt qui avait faibli lorsqu'elle avait accepté de se donner aussi facilement à moi venait soudain de remonter en flèche face à cette annonce. Le désir bouillonna en moi face à la pensée que j'allais être le "premier" à l'avoir. Mais la minute n'était pas au sexe, non c'était aux sentiments. Et je n'étais pas vraiment doué pour parler "sentiments". Je détestais ça, mais je n'avais pas le choix. J'allais aux devants d'un gros effort.
Je commençais par prendre son vissage entre mes mains et le faire pivoter vers moi. Elle continuait volontairement à détourner le regard.

- Hé... Bonnie, chuchotai-je.

Mais elle persista à ne pas me regarder.

- Regarde moi...

Elle finit par se résigner et leva ses grands yeux limpides vers moi. Ils commençaient à se voiler. Oh non elle n'allait pas pleurer tout de même! Au cas où j'enchaînai rapidement, avec les filles on ne savait jamais...

- Euh... **Super quel remarquable début** Tu n'as pas avoir honte, au contraire... C'est... Euh... Le plus beau cadeau qu'une fille m'ait jamais fait... Terminai-je dans un murmure.

Cette fois c'est moi qui détournait les yeux. Jamais je n'avais eu aussi honte. Déballer ses sentiments, quelle horreur. J'étais nul à ça. Si quelqu'un parvenait à apprendre un jour ce qui venait de sortir de ma bouche je n'avais plus qu'à me pendre, haut et court! Mais au moins ça avait eu le mérite d'être sincère. Jamais je n'avais rencontré de fille aussi pure qu'elle. J'avais envie de la rassurer d'avantage mais je ne savais pas quoi ajouter. Ce que je venais de dire tenait déjà du miracle, alors deux miracles d'affilé ça risquait d'être un peu gros. J'essayais quand même de me lancer.

- Et pour moi et bien... euh... c'est la première fois que je le fais avec une fille pour qui j'ai des... hum sentiments, finis-je rapidement.

Bon j'avais tort, finalement deux miracles d'affilé étaient possible. J'avais envie de m'étrangler sur le champ pour avoir dit des conneries pareilles. Mais en même temps, je n'avais aucune envie de l'avouer mais c'était vrai... Mais j'en avais déjà marre de cet excès de sentimentalisme.

- Tu n'as pas intérêt de répéter un jour cette conversation, dis-je sur un ton faussement menaçant, un petit sourire apparaissant sur mon visage.

Je l'embrassais du bout des lèvres et attendait avec mon air le plus sérieux sa réponse. Même si j'étais assez pressé de continuer en réalité...

- Euh... Tu n'as pas avoir honte, au contraire... C'est... Euh... Le plus beau cadeau qu'une fille m'ait jamais fait...

Et cette fois, ce fut lui qui détourna le regard. Avait-il honte ? Il ne devait pas. Je trouvais ça trop mignon et tellement gentil ! Mais justement peut-être que lui, ne voulait pas faire quelque chose de chou. Il était bien du genre. Toujours à cacher ses sentiments. Ce devait être un exploit immense pour lui !

- Et pour moi et bien... euh... c'est la première fois que je le fais avec une fille pour qui j'ai des... hum sentiments..

Yeeah bah, y continue dans sa lancée dit donc. Il ne pouvait pas me faire plus plaisir. Il m'avait enfin avouer ces sentiments, en quelque sorte. Je ne pouvais retenir un sourire en ravalant mes larmes. Je savais que cela avait été très dur pour lui, de le dire. Cela ne me faisait que plus plaisir. Ça voulait dire qu'avec moi, il faisait des choses qu'ils ne feraient pas dans d'autres conditions. ~~Trop refaite !~~

- Tu n'as pas intérêt de répéter un jour cette conversation.

Puis il m'embrassa du bout des lèvres. Je ne pouvais me retenir de rire en hochant la tête.

- C'est promis, ça ne sortira pas de cette pièce... lui soufflais-je, le sourire aux lèvres.

Je passais une main derrière son cou pour l'attirer plus près encore de moi et l'embrassais passionnément. Avec ma main libre je caressais du bout des doigts son torse.

Au fur et à mesure de mes paroles, son visage se décrispa et retrouva sa tonalité joyeuse.

- C'est promis, ça ne sortira pas de cette pièce... Me souffla-t-elle, le sourire enfin aux lèvres.

Et elle me rendit mon baiser, bien plus passionnément, tout en m'attirant contre elle. Elle caressait mon torse du bout des doigts. Pas besoin de m'en demander plus pour que je passe à l'action, j'étais chaud bouillant. Je me détachais de ses lèvres et descendit dans son cou, la léchant et la mordillant avec fougue. Mes mains glissèrent le long de ses formes voluptueuses et s'arrêtèrent sus ses hanches. Le bonheur absolu m'attendait, j'allais enfin pouvoir la posséder. J'étais brûlant comme la braise, prêt à passer à l'action comme un pit bull voulant passer à l'attaque. Mais je me repris, c'était sa première fois et je m'étais donc promis de tout faire pour qu'elle aussi elle aime et je n'étais pas encore sûr qu'elle soit prête pour voir le Tyler brutal qui sommeillait en moi. Tout en réfrénant mes pulsions sauvages, je fis délicatement glisser ma ma main vers l'intérieur de sa cuisse -enfin aussi délicat que je pouvais l'être- et l'écartais avec douceur, pour me coller enfin contre son entre-jambe. Je poussais un gémissement sonore trahissant mon désir et mon impatience.

- Détends toi lui ordonnai-je gentiment dans un murmure.

Elle essaya de s'exécuter tant bien que mal, j'imaginais. Je ne savais pas trop si elle appréhendait ou pas mais au cas où je décidais de faire tout mon possible pour la rassurer et qu'elle soit la plus à l'aise possible.

- Fais moi confiance lui soufflai-je, juste avant de passer à l'acte.

Je descendis lentement entre ses jambes et remontai aussitôt en la pénétrant aussi lentement que possible. Une fois en elle j'étouffais un cri de plaisir et me forçais à regarder son visage pour voir si ça allait. Je savais que les filles pouvaient avoir mal pour leur première fois, mais je ne savais pas du tout si c'était son cas et je n'osais pas le lui demander. Je ne décelais rien dans son expression qui me fit penser à une violente douleur et de toute façon je n'aurais pas pu y changer grand chose. Je ne pouvais qu'essayer de l'apaiser moralement et peut être arriver à lui faire prendre du plaisir, physiquement.

- Tu me rends fou soufflai-je à son oreille. Et pour moi c'était vraiment un des meilleurs compliments que je pouvais lui faire car il trahissait mon état d'esprit.

J'embrassais alors son oreille et sans attendre commençais des va et vient dans son corps, tout en gémissant bruyamment.

Je n'avais pas beaucoup réfléchit à ça. Au fait que ça me fasse mal. J'étais trop occupée à penser à autre chose. Mais je peux vous le dire, je l'ai tout de suite senti, cette douleur. Cela me faisait si mal. Je me retenais de crier pour ne pas inquiéter Tyler - même si je ne le voyais mal s'inquiéter pour quelqu'un. Mais cette douleur fut vite remplacer par un élan de plaisir. J'essayais, comme je pouvais, de ne pas trop gémir. Sans succès. Il me rendait folle. Je ne pensais plus qu'à ce que nous faisions. Je ne pensais plus qu'à nous. A Tyler et moi.

- Tu me rends fou, souffla-t-il à mon oreille, la voix rauque.

Il embrassa alors mon oreille, avant de commencer des vas et viens. Sans prévenir, un cri de plaisir sortit de mon corps. Je me mordais le lèvre. Il avait un effet sur moi..waouw. Je détendais mes jambes pour les enrouler - le plus sensuellement possible - au tour de la taille de Tyler. Je fourrais ma main dans ses cheveux et sourit.

- Mhh... Tyler... !

- Mhh... Tyler... !

Ses jambes s'enroulèrent autour de ma taille et ses gémissements intensifièrent mon excitation qui était arrivée à son comble depuis un moment. La fin approchait malheureusement, je ne pouvais plus tenir. Des grognements accompagnaient mes cris de plaisir et mes gémissements. Je ne pouvais plus retenir l'animal en moi, je ne contrôlais plus mes mouvements. Sans remords, j'intensifiais mon plaisir, avec des va et vient plus rapides. J'entrais au plus profond d'elle, autant que je le pouvais et à cet instant une jouissance incroyable parcouru tout mon corps. Je jouis sans contenir mes cris et mes tremblements qui faisaient vibrer mon corps de toutes parts. Jamais je n'avais connu pareil plaisir, c'était incomparable. Je n'arrivais plus à bouger, mon esprit était embrouillé, j'avais l'impression d'être drogué.
Je relevais lentement la tête et déposai un baiser au creux de son cou. Je ressemblais tout le courage et la force qu'il me restait pour me retirer et me levai en me dirigeant d'un pas chancelant vers la salle de bain. Après avoir fini ma petite affaire, je retournais vers le lit et m'allongeais aux côtés de Bonnie.

- ça va toi? demandai-je la voix si rauque, qu'on aurait dit que j'avais hurler durant trois jours d'affilés.

Bon ce n'était pas très original mais je n'avais pas trouvé mieux, un "tu as aimé?" me paraissait déplacé surtout pour sa première fois. Et comme je n'étais pas un grand romantique c'était déjà un exploit d'y avoir pensé! Je fis glisser mon bras sur sa tête et la serai contre moi, la caressant doucement de ma main libre. Jamais je ne m'étais senti aussi bien.

- ça va toi? Me demanda-t-il, la voix rauque.

Tu parles d'une question. Comme si je pouvais répondre négativement.. Cela avait été l'une de mes meilleures nuit - pour ne pas dire la meilleure en fait. C'était-il rendu compte de l'effet qu'il avait sur moi ? Surement. En même temps comment ne pas s'en rendre compte ? Mais moi, lui faisais-je de l'effet ? Je n'avais pas eu franchement la tête à ça, j'étais comme.. ailleurs.. Je me collais contre lui, reprenant peu à peu une respiration normale. Je relevais la tête et approchais son visage du mien pour embrasser le bout de ses lèvres, le sourire sur le visage.

- Quelle question... Soufflais-je en guise de réponse.

J'étais enfin heureuse. Et moi qui croyait que tout ça allait mal finir pour mon petit cœur, c'était plutôt parti pour bien finir non ? Bon bien sur il y avait Vicky et toutes les autres filles qui lui tournait autour, mais ne pouvais-je pas rester heureuse quand même ? On pouvait toujours espérer... Je reculais mon visage du sien pour reposer ma tête contre son torse.

- Et toi.. cava ? Lui demandais-je d'une voix hésitante, stressée à l'idée de ce qu'il allait répondre.

Je posais cette question là, mais en fait j'aurais plutôt voulu dire : Et alors tu as aimer ou j'ai vraiment été une merde et tu n'en garderas pas du tout un beau souvenir ?

- Et toi.. cava ? Me demanda-t-elle, d'une voix hésitante.

Sa question me fit rire, jamais de toute ma vie je ne m'étais jamais senti aussi bien, j'avais la sensation d'être dans une bulle, dans un lieu en dehors de la réalité où le temps n'a aucune prise. Il faisait nuit noire maintenant dehors. J'avais envie que ce moment soit éternel, je resserrais mon étreinte, collant le plus possible Bonnie contre moi, j'entendais les battements de son coeur, je sentais son doux parfum, sa peau chaude contre la mienne. Oui , ça allait très bien même...

- Jamais ça n'est allé aussi bien que maintenant soufflai-je, sans m'en rendre compte, donnant suite à mes pensées. J'aimerais que nous restions comme ça pour toujours, si cette nuit ne pouvait jamais se terminer... soupirai-je.

Mais je devais me résigner, évidement que tout avait une fin, cette nuit se terminerait, cette relation aussi, et voilà c'est la vie on n'y peut rien. Je relevais le menton de Bonnie et entrepris de l'embrasser, langoureusement, comme si cela pouvait parvenir à changer les choses qui se passeraient forcément plus tard. Je caressais tout son corps de ma main libre. Je sentais son désir crépiter à nouveau sous mes doigts, bon je n'étais plus opérationnel pour l'instant mais je connaissais bien d'autres techniques pour remplacer ça. Je l'embrassais plus ardemment, j'avais eu l'impression un instant qu'elle souhaitait me parler, mais le désir parut l'emporter finalement. Et sans attendre je fis glisser ma main entre ses cuisses, elle sursauta, parut surprise ou intimidée, je n'arrivais pas à savoir, mais se laissa tout de même submergée par le plaisir émanent de mes caresses. Ce fut à son tour de jouir autant que moi cette fois et je n'en fus que plus heureux. Après son moment de bonheur je la serrais de nouveau très fort contre moi. Je la regardais dans les yeux et décider de la laisser mener la dans maintenant, je n'avais pas envie qu'elle croit que seule la baise m’intéresse, si elle voulait qu'on parle j'étais tout ouïe, et si elle voulait faire autre chose, je l'étais bien sûr aussi. **Je remets mon sort entre tes mains, ma reine rousse** Pensai-je avec un sourire.

Je reprenais un peu mon souffle et caressais sa joue.

- Moi aussi Tyler... Je voudrais tant que cette nuit soit éternelle. Mais faut pas se voiler la face... Toi tu as Vicky et moi j'ai.. Elena ? Lui dis-je un petit sourire aux lèvres.

En une nuit, la relation que j'avais avec lui, avait changé. Bon en même temps on avait pas jouer aux cartes, mais il aurait bien pu en rester qu'au sexe et ne pas du tout me parler. J'avais l'impression qu'il était différent avec moi. Attention je ne dis pas que Tyler a un cœur hein ! Je dis simplement qu'il y a du progrès et qu'il n'est plus le même crétin qu'avant, enfin.. un peu moins. Parce qu'en y pensant, avant c'était avec moi qu'il se conduisait comme un gros salaud mais maintenant, c'est envers Vicky. Sa petite amie. J'avais beau ne pas la porter dans mon coeur, ça me faisait de la peine. Il l'a trompait avec moi là ! Qui l'aurait cru ? Cette petite Bonnie toute innocente? Qui aurait cru qu'elle puisse se retrouver dans le lit de Tyler, celui qui est tout, sauf innocent ? Comme quoi, la vie est imprévisible !
Je descendais ma main vers son entre jambe en l'embrassant avec fougue et commençais des vas et viens avec celle-ci. J'avais eu mon petit moment plaisir, lui aussi y avait droit. A voir sa tête je le faisais plutot bien. Ouf' ! Y manquerait plus qu'il n'aime pas...

- Moi aussi Tyler... Je voudrais tant que cette nuit soit éternelle. Mais faut pas se voiler la face... Toi tu as Vicky et moi j'ai.. Elena ?

Aie, ça faisait mal ça, alors pour elle c'était donc ça, sa meilleure amie passait avant tout et moi j'avais Vicky, oui. Je moquais éperdument de Vicky, tiens, je l'aurais quitté pour elle, je l'avais complètement oublié d'ailleurs. Mais apparemment ce n'était pa la peine puisque Bonnie ne voulait pas donner suite. Cela me fit plus mal que je ne le voulais, mais il était hors de question de lui montrer. Jamais je n'aurais pensé qu'elle dirait ça.

- Hum, je pensais pourtant euh non rien... Dis-je d'une toute petite voix.

Je fis comme si de rien n'était et n'eus finalement pas trop de mal car Bonnie commença à m'embrasser avec fougue et exercer des va et vient avec sa main. Le plaisir ne se fit pas attendre et je gémis à voix haute. Mais en même temps que le plaisir un petit pincement au coeur surgit en moi sans prévenir. Je venais de réaliser que personne ne pourrait me donner ce même plaisir que je ressentais en étant avec elle, autant physique que moral. Non personne.
J’arrêtais a main avant qu'elle ne me fasse jouir et me plaçais sur elle en lui écartant les jambes. Je l'observais, tachant de garder en mémoire chaque détails d'elle, tout en gardant à l'esprit que cette histoire n'aurait pas de suite, chose que je ne cessais de me répéter à contre-coeur, me disant que c'était peut être le mieux. Je détachais mon regard de cette fille qui, que je le veuille ou non, me donnait l'impression de m'avoir marqué au fer rouge. Arriverai-je à me passer d'elle aussi facilement? J'avais l'impression que c'était au dessus de mes forces. Mais elle ça n'avait pas l'air de l'inquiéter ou de la troubler de son côté, que notre histoire s'arrête comme ça. Avant de tout gâche par mes pensées, je l'embrassais à nouveau, et reliais nos deux corps.
Rien ne pourrait clôturer au mieux cette nuit que de ne faire à nouveau qu'un avec elle.

Malgré les baisers qu'il déposait sur tout mon corps , je sentais qu'il y avait quelque chose qui clochait. Comme si il était affecté par quelque chose. Qu'il déprimait.. ? Il essayait de le cacher, mais on me la fait pas à moi. Cela me déchirait de ne pas le savoir. Et surtout de voir qu'il ne voulait pas se confier à moi. Après ce que nous avions fait, il pouvait tout me dire, non ? J'aurais bien voulu lui poser la question mais je ne pouvais vraiment, mais alors vraiment pas tenir une conversation à cet instant-ci. Je sentais en moi venir un gémissement. Oh mon dieu ! Je m'accrochais à lui en passant mes mains derrière son dos. Il me rendait folle. Il déclenchais en moi un bon nombre de gémissements. J'étais au bord de l'extase... Je me sentais bien dans ses bras. Comme si j'étais prête à tout faire, du moment qu'il était là, avec moi. Quelle chance j'avais de l'avoir pour moi toute seule ! Enfin à cet instant-là.. Parce que oui je n'avais pas oublier qu'il avait une copine même si ça m'importait peu. Avec qui il était là ? Avec moi, pas avec elle ! Mais je n'étais pas du genre à voler les copains des autres. J'ai toujours été celle qui se cachait, celle qui était toute innocente, à toujours rester dans les pattes d'Elena, toujours sympa avec les tout le monde. Même si ma relation avec Tyler avait changer, moi non. Alors nan, cette nuit avec lui, serait la dernière. Mais pourtant, cette verité me déchirait le cœur...

- Tyler! Je...je..

Aie. J'allais vraiment dire "Je t'aime tellement" là ? Ça va pas du tout, cava pas du tout, cava pas du tout ! Mais heureusement, Tyler paraissait trop concentrer pour y avoir fait attention. Puis c'était pas comme si je l'avais dit.
Et à cet instant je me mise à jouir. Je n'arrivais pas à controler mes cris de plaisir. J'étais aux anges.

- Tyler! Je...je...

Elle s'interrompit et se mise à jouir avant d'avoir terminé ce qu'elle disait.
L'espace d'un instant ma respiration s'était stoppée, au moment où elle avait commencé sa phrase, j'avais senti mon cœur cogner contre mes tempes. Lorsque je compris enfin qu'elle n'allait pas finir a phrase, ce fut comme un coup de poignard. Ma gorge se serra, j'avais le cœur lourd, mon sang pulsait, accompagnant les battements de mon cœur. Je tentais en vain de faire bonne figure, après tout en quoi était-ce si important, je ne savais même pas ce qu'elle allait dire. Mais, si, en réalité je le savais, du moins je sentais qu'elle était sur le point de m'ouvrir son cœur, de dire une chose que personne ne m'avait encore jamais dite.
J'avais eu énormément de conquêtes, des filles de tout types, dont certaines se fichaient de moi, comme je me fichais d'elles, et d'autres qui au contraire étaient accrocs. Cependant aucune d'entre elles, même la plus accroc de ces filles ne m'avaient dit ces mots. Ces mots qui peut être m'auraient retenus aux côtés d'une d'elle. C'était là le nœud du problème, à force de jouer avec Bonnie je m'étais pris à mon propre jeu, j'avais cru que ce serait elle, mais la preuve était faite que je m'étais trompé, elle n'était pas différentes des autres en fait. Bien sûr je ne pensais pas cela, mais c'était plus facile de me dire ça, ça me permettait de ne pas me dire que je ne m'étais en fait pas pris à mon propre jeu, non elle m'avait carrément battu à mon propre jeu.
Les mots que j'attendais tant qu'elle me dise, les sentiment que j'espérais qu'elle ressente pour moi, et bien c'était moi qui les ressentais à son égard. Seulement, vu la tournure des chose il était hors de question que je l'admette, surtout pas après la façon dont elle s'était ravisée de me dire ce qu'elle ressentait, ce serait trop humiliant.
Et je ne laisserais personne m'humilier.
Cela me rendait vraiment fou de voir qu'une simple fille puisse m'avoir aussi facilement après toute ces années. Enfin ce n'était pas une simple fille je devais le reconnaître. Peut être était-ce un truc d'alchimie ou je ne sais quoi du à ma nature de loup-garou, mais ça paraissait peut probable, et oui, malheureusement je me voilais la face en essayant de trouver une raison à ce que je ressentais pour elle.
Mes yeux me piquaient, j'avais envie de vomir. Alors c'était ça qu'on ressentait lorsqu'on avait le cœur brisé? Et bien j'aurais préféré ne pas le découvrir.
Après avoir atteint ce qui semblait être le septième ciel dans mes bras, ma belle rouvrit ses beaux yeux. Je détournais aussitôt la tête, j'étais bien incapable à présent de soutenir son regard. Je relâchais mon étreinte autour d'elle sans toutefois la lâcher complètement mais sans la tenir vraiment non plus, et je tournais la tête de l'autre côté vers la fenêtre. Je tentais de me préparer à ce qui allait suivre, à la chose que j'étais sur le point de faire. Je me rendis compte qu'il n'y avait pas de préparation possible pour ça. Toujours la tête tournée vers la fenêtre, sans la regarder, je prononçais ces mots , qui jamais, je n'aurais cru possible, qu'ils puissent un jour sortir de ma bouche.

- Je crois que tu devrais t'en aller. Et au cas où elle aurait cru que je plaisantais, je rajoutais sans hésiter, va t'en s'il te plaît.

Ma politesse n'étouffait en rien la dureté de ma phrase, au contraire, elle la rendait plus douloureuse encore. Je m'étais trompé toute à l'heure en pensant que le fait d'avoir le cœur brisé était la pire douleur que j'avais ressenti, celle là la surpassait grandement!
La bile me montait à la gorge, mon cœur palpitait désespérément, comme s'il sonnait ses derniers instants. J'avais l'impression que tout m'échappait, que tout partait de travers, de plonger dans un néant, pourtant c'était moi et uniquement moi qui avait crée tout ça et m'était enfoncé là dedans. Je tentais de trouver un échappatoire à cette douleur, mais c'était trop tard, le mal était fait.
Je préférais fermer les yeux plutôt que de croiser un regard dur ou méprisant, ou je ne sais encore quel autre regard elle aurait pu me lancer, de toute façon, je n'en aurais supporter aucun.

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